David Fray dans le Concerto pour piano de Robert Schumann. Le jeune pianiste français livre sa vision d’une œuvre emblématique du romantisme allemand. En 1841, pris par la genèse de son concerto, Robert Schumann confie à Clara sa volonté de renouveler le genre, d’inventer un modèle autre que ces démonstrations de bravoure qui faisaient alors le bonheur des virtuoses, ceux que César Franck surnommerait avec humour les « gymnastes ». S’adjoignent à ce programme la Symphonie n° 8 d’Anton Dvořák composée sous l’influence du romantisme allemand et la suite que Richard Strauss tira de son opéra Le Chevalier à la rose. Ce sera pour le public français l’une des trop rares occasions d’entendre le grand chef d’orchestre anglais Jonathan Darlington.