Giuseppe Grazioli

Après un diplôme de piano et de composition, Giuseppe Grazioli étudie la direction d’orchestre auprès de Gianluigi Gelmetti, Leopold Hager, Franco Ferrara, Peter Maag et Leonard Bernstein.
Il dirige très vite les principaux orchestres italiens : Accademia di Santa Cecilia, l’Orchestre de la RAI, Orchestre Symphonique de Sicile, l’Orchestre Toscanini de Parme, Orchestre Verdi de Milan, ainsi que les orchestres des opéras de Bologne, Rome, Trieste, Cagliari et des Arènes de Vérone.
En 2001, il dirige le concert qui clôt la saison de la Scala avant la rénovation du théâtre. Après avoir dirigé la finale du Concours Operalia au Châtelet, Placido Domingo l’invite à Washington pour Lucia di Lammermoor, puis pour Les Pêcheurs de perles.
En France, il dirige une cinquantaine de productions lyriques dans la plupart des théâtres français…
Son répertoire est large et le répertoire italien y occupe une place de choix : Gianni Schicchi et Suor Angelica à Yale, L’Elisir d'amore à Cosenza, Le Comte Ory ou Le Barbier de Séville à Nantes, Lucia di Lammermoor ou Falstaff à Québec, Il Matrimonio segreto à Rennes, La Rondine à Milan ; mais l’influence de Bernstein y a peut-être laissé une marque, avec des œuvres plus légères – Kiss Me Kate, Trouble in Tahiti, Wonderful Town, mais aussi Napoli Milionaria au Festival de Martina Franca et à Cagliari (production qui a fait l’objet d’une édition en dvd), Candide à Gênes, The Beggar's opera à Bologne… et enfin un goût affirmé pour la musique du XXème siècle avec Vita de Tutino à la Scala, Les Mamelles de Tirésias, de Mascagni, ou Midsummer Night’s Dream de Britten.
On retrouve ce goût de l’éclectisme et celui aussi pour les œuvres rares dans les enregistrements que grave Giuseppe Grazioli avec des œuvres symphoniques de De Falla, Auric, Martinů, Casella, Malipiero, Rieti, Lambert, le premier enregistrement de Quadri di Segantini de Zandonai, ainsi que plusieurs œuvres de Nino Rota telles que La Visita meravigliosa, Lo Scoiattolo in gamba, Cristallo di Rocca. Ce même Nino Rota dont Giuseppe Grazioli a entrepris l’enregistrement de l’œuvre intégrale pour DECCA avec l’orchestre Giuseppe Verdi de Milan.
Récemment et parmi ses projets, Il Turco in Italia à Nantes, Angers et au Luxembourg, La damnation de Faust au Canada, Mysterium de Nino Rota au Teatro San Carlo de Naples et à Rome, La Bohème à la Yale University, ainsi que des concerts avec l’Orchestre Symphonique Giuseppe Verdi, l’Orchestre de l’Opéra de Cagliari et l’Orchestre Symphonique de Mulhouse.