L'ouvrage

Un champ de canne à sucre sur l’Ile de Zaña au Pérou. Des esclaves exilés travaillent ardemment. Après l’échec de la Grande Insurrection, ils se remémorent le Grand Décret de 1854. Un décret qui, paradoxalement, crée des inégalités au sein même des familles en rendant libres les enfants nés après sa promulgation, tout en maintenant esclaves leurs aînés.
Au sein de la plantation, de jeunes gens libres et esclaves se réunissent clandestinement. Parmi eux Leticia, une jeune fille libre, aime tendrement l’esclave Valentin. Bien que formellement interdite, leur relation est révélée au grand jour et le Grand Maître châtie Valentin. Mais la force de l’amour brise les interdits et permet à tous les couples d’exprimer leur bonheur.
Un vent de révolte souffle sur Zaña. Valentin et ses comparses veulent renverser le Grand Maître. Ils s’emparent de la machine volante que construit ce dernier. Pris de remords, le Grand Maître fait une ultime proposition : le rachat de sa machine volante contre la liberté de tous et l’abolition du droit de propriété sur l’homme. Un nouveau décret est signé, l’île est rebaptisée du nom de Libertad et tous deviennent égaux.

Didier Lockwood - Compositeur

Titulaire d’un Premier Prix du Conservatoire de Calais à l’âge de 16 ans, Didier Lockwood débute une carrière de violoniste particulièrement hétéroclite au sein de l’ensemble « MAGMA » et du percussionniste Christian Vander, dans les années 1970. Il évolue dans des univers variés et côtoie notamment le groupe fusion D.L.G., Uzeb, Gordon Beck, Martial Solal et Michel Petrucciani.
Décoré de trois étoiles dans le « Down Beat », la bible mondiale du jazz, et couronné par la première Victoire de la Musique, il conçoit un album déterminant,« Didier Lockwood New-York Rendez-vous », entouré des musiciens Dave Holland, Peter Erskine, David Kikoski, Mike Stern, Gil Goldstein et Dave Liebman.
En 1996, il créé son premier concerto « Les Mouettes », en 3 mouvements pour violon électroacoustique et orchestre symphonique, avec l’Orchestre National de Lille, placé sous la direction de Jean-Claude Casadesus.
Après avoir réalisé deux autres albums et s’être produit sur de nombreuses scènes en France, en Australie, en République Tchèque et en Pologne, Didier Lockwood compose un opéra jazz sur un livret de Georges Perec. Intitulé « Journal d’un Usager de l’Espace II », la production est programmée à l’Opéra Bastille en mai 1999.
En 2000, la presse spécialisée couronne la sortie de son dernier album et la S.A.C.E.M. lui délivre un Prix pour son ouvrage pédagogique « Cordes et âmes », ou une nouvelle façon d’enseigner le violon dans le cadre des musiques improvisées. En 2001, le Centre des Musiques Didier Lockwood, unique en Europe, ouvre ses portes et permet aux musiciens du monde entier de se perfectionner dans la pratique difficile de l’improvisation musicale.