Issue de la plume d’un compositeur de 31 ans, la Symphonie n° 1 reprend à son compte la tradition classico-romantique partie de Haydn et se poursuivant par Beethoven, Schubert, Brahms et Bruckner, d’un narrateur amoureux transi qui trouve finalement la paix intérieure en acceptant son sort. Abandonnant la structure classique en 4 parties, Mahler inaugure sa série de dix symphonies en grand promoteur d’une modernité à l’orchestration resplendissante, avec un net penchant pour la nature, les mélodies héritées du répertoire populaire yiddish et accents de musique militaire. C’est toute la civilisation d’une Mitteleuropa empreinte d’une nostalgie très Fin-de-Siècle qui se pose la question de sa décadence. Grand chef mahlérien, Michael Schønwandt nous en livre une interprétation empreinte d’humanisme et de liberté.

Durée : ± 1h

Concert enregistré par Radio Classique, diffusé le dimanche 1er mai à 21h
 

Prélude au concert : 19 h, salle Louisville