Mahmoud Darwich

Il est l’un des plus grands poètes de langue arabe. Né en 1942 en Galilée, il a toujours été considéré, jusqu’à sa disparition le 9 août 2008, comme réfugié dans son propre pays, la Palestine. Mahmoud Darwich a connu maintes fois les geôles et l’assignation à résidence : pendant de longues années, à Haifa (Israël) et jusqu’en 1970. Après une période d’errance, du Caire à Beyrouth, où sa veine poétique constituait son unique passeport, il avait fini par s’établir à Ramallah. Admiré dans le monde entier, ce palestinien, au cœur en permanence ouvert sur le monde, anima AI-Karmel, une importante revue littéraire et fut l’auteur de nombreux ouvrages. Refusant une frontière autre qu’imaginaire, entre poésie et prose, Mahmoud renouvelait sans cesse son genre. Mahmoud Darwich est unanimement considéré comme l’un des plus grands poètes arabes contemporains et il est probablement le poète arabe le plus lu et le plus traduit dans le monde. Auteur de plusieurs ouvrages maintes fois réédités, il est devenu le porte-parole de tout un peuple. Sa poésie touche à l’universel, raffinée et populaire à la fois. Ses mots pour chanter l’exil, l’amour d’une terre, l’amour d’une femme ou les joies et les souffrances du quotidien, sont d’une grande beauté et d’une grande sensualité.