Frédéric Goncalves
Frédéric Goncalves est né à Paris. Il travaille avec Roger Soyer et entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classe de Jane Berbié). Après avoir obtenu un Premier Prix de Chant, il est admis à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris où il se perfectionne avec Anna-Maria Bondi.
Frédéric Goncalves a suivi les masterclasses de José Van Dam, Sena Jurinac, Vera Rozsa, Régine Crespin, Michel Sénéchal et Kurt Moll.
Parallèlement à ses études, il remporte le concours de la Chambre Syndicale des Directeurs de Théâtre et commence à se produire sur les scènes françaises. Il est ainsi présenté au Théâtre du Châtelet lors d’un concert où il chante des extraits des Noces de Figaro aux côtés de Jane Berbié et José Van Dam.
On a pu l’entendre dans les principales salles parisiennes (Châtelet, Gaveau, Pleyel, Garnier, Bastille, Opéra Comique) ainsi que sur les scènes des Opéras de Marseille, Avignon, Vichy, Rouen, Saint Etienne, Tours. Il a notamment chanté le rôle du Comte dans Les Noces de Figaro, Enrico dans Il Campanello de Donizetti, Johan dans Werther et le Marquis d’Obigny dans La Traviata à l’Opéra d’Avignon, Jahel dans Le Roi d’Ys à l’Opéra de Marseille aux côtés d’Alain Fondary et Nadine Denize, s’est produit dans Der Rosenkavalier sous la direction d’Armin Jordan. On l’entend sur la scène du Palais Garnier à Paris dans Dialogues des Carmélites (Le Marquis de la Force), à l’Opéra de Marseille dans Madama Butterfly avec Raina Kabaivanska, ou encore dans Faust (Wagner) àRouen.
Il a participé en 1995 à un hommage rendu à Marcel Landowski à l’Opéra Bastille en chantant plusieurs de ses œuvres préparées avec le compositeur.
En 1996, il rejoint la troupe de l’Opéra Comique où il interprète différents rôles, parmi lesquels on peut citer Le Comte Robinson, Monsieur Choufleuri, Simone, Don Inigo Gomez, Le Dancaïre, Le Sacristain…
Il renouvelle son expérience de la musique contemporaine en créant En attendant Richelieu de Rémi Gousseau, La Cantatrice Chauve de Luciano Chailly, Le dernier jour de Socrate de Graciane Finzi, Angels in America de Peter Eötvös aux côtés de Barbara Hendricks et Julia Migenes au Châtelet et récemment Anne de Bretagne de Pierik Houdy.
Il a chanté sous la direction de Semyon Bychkov dans Parsifal et Elektra aux côtés de Hildegard Behrens ou Waltraud Meier et a fait ses débuts à Cagliari dans Dialogues des Carmélites.
Frédéric Goncalves s’illustre également dans l’oratorio, Noces de Stravinsky à la Cité de la musique, Un Requiem allemand de Brahms sous la direction de Michel Piquemal à la Salle Pleyel, la Petite Messe solennelle de Rossini sous la direction de Stéphane Caillat. On a pu l’entendre sous la direction de Jacques Mercier dans Zaïde de Mozart, en tournée en Ile-de-France et à Paris, dans Monsieur Choufleuri à Montpellier, Le Voyage dans la Lune à Lyon (mise en scène de Laurent Pelly), La Traviata à Antibes et Lacoste, Le Pays du Sourire et Elektra à Nice, Madama Butterfly à Marseille, La Belle Hélène, Manon et La Bohème à Saint-Etienne, Padmavâtî, The Fly et Cyrano d’Alfano au Théâtre du Châtelet, Abu Hassan de Weber à Besançon, Juliette ou la clé des Songes de Martinu avec l’Orchestre Philharmonique Tchèque sous la direction de Sir Mackerras, avec l’Orchestre de la BBC dirigé par Jiri Belohlavek et dernièrement avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, Mignon (Jarno)à l’Opéra Comique et à Genève, L’Heure Espagnole à l’Opéra de Palma, La Veuve Joyeuse à Montpellier.
Il donne également des récitals de mélodies et des lieders et on a pu l’entendre en direct sur France Musique interpréter l’intégrale des mélodies pour voix d’homme d’Henri Duparc.
Parmi ses projets, Le Roi malgré lui au Bard Festival et à Wexford, Marouf à l’Opéra Comique, Dialogues des Carmélites à Bordeaux…