Emmanuel Krivine

"Emmanuel Krivine est l’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, et l’on ne doit manquer ses concerts sous aucun prétexte"
(The Guardian/London)

D’origine russe par son père et polonaise par sa mère, Emmanuel Krivine commence très jeune une carrière de violoniste. Premier prix du Conservatoire de Paris à 16 ans, pensionnaire de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il étudie avec Henryk Szeryng et Yehudi Menuhin et s’impose dans les concours les plus renommés. A partir de 1965, après une rencontre essentielle avec Karl Böhm, il se consacre peu à peu à la direction d’orchestre ; tout d’abord comme chef invité permanent du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France de 1976 à 1983 puis en tant que directeur musical de l’Orchestre national de Lyon de 1987 à 2000 ainsi que de l’Orchestre Français des Jeunes durant onze années.

En  2001 Emmanuel Krivine débute une collaboration privilégiée avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dont il devient le directeur musical à partir de la saison 2006/2007.
Parallèlement à ses activités de chef titulaire, Emmanuel Krivine collabore régulièrement avec les plus grandes phalanges mondiales telles que le Berliner Philharmoniker, la Dresden Staatskapelle, le Concertgebouw d’Amsterdam, le London Symphony Orchestra, le  London Philharmonic Orchestra, le Chamber Orchestra of Europe, les orchestres de Boston, Cleveland, Philadelphie, Los Angeles etc.
En 2004,  Emmanuel Krivine s’associe à la démarche originale d’un groupe de musiciens européens avec lesquels il fonde « La Chambre Philharmonique ». Ensemble, ils se consacrent à la découverte et à l’interprétation d’un répertoire allant du classique au contemporain sur les instruments appropriés à l’œuvre et son époque.

Pour retrouver Emmanuel Krivine au disque : l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg enregistre pour la firme Timpani (Ropartz : La chasse du prince Arthur, Quatre Odelettes, La Cloche des morts, Quatre Poèmes etc – D’indy : Poème des rivages, Diptyque méditerranéen etc – A paraître Debussy : Tome 1 de l’intégrale de la musique pour orchestre) et La Chambre Philharmonique pour la firme Naïve (Mozart : Messe en Ut – Mendelssohn : Symphonies « Italienne » et « Réformation » - Dvorak : « Symphonie du nouveau monde » - Schumann : Konzertstück Op 86 et Beethoven : Intégrale des Symphonies).