David Lively

David Lively occupe une position unique, grâce à sa maîtrise du clavier, l’étendue de ses connaissances et la profondeur de ses interprétations.
De ses débuts précoces aux Etats-Unis, il a été l’invité du gouvernement français pour poursuivre ses études musicales à Paris. Dès l’âge de dix-huit ans il a gagné de nombreux prix internationaux : le Concours de Genève et en moins d’un an, le Concours Reine Elisabeth, dont il était le lauréat le plus jeune et le plus plébiscité. Point de départ d’une fulgurante carrière. Peu après, il est distingué par le prix Dino Ciani de la Scala de Milan et deux prix convoités du Concours Tchaïkovski de Moscou dont le prix spécial pour son interprétation de la musique contemporaine.
Dès ses débuts, David Lively cherche à approfondir son art auprès des artistes les plus marquants. Etudes avec Claudio Arrau, Wilhelm Kempff, Nadia Boulanger, Erich Leinsdorf qui ont élargi ses horizons et approfondi la subtilité de son expression. Etudes des manuscrits et l’usage des instruments historiques ont également enrichi son interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire. L’Université de Musique de Vienne a reconnu sa maîtrise en tant que Professeur invité. Son attachement à l’écriture d’aujourd’hui a résulté en la culture d’amitié avec Aaron Copland et Henri Dutilleux, desquels il a enregistré les œuvres maitresses et aussi d’Elliott Carter dont il défend l’œuvre. Ses maints enregistrements comprennent en particulier les concertos géants de l’époque Romantique et post-Romantique : Tchaïkovski, Rachmaninoff, Busoni, Furtwängler et tout récemment, les deux Concertos de Joseph Marx dont « Castelli Romani », écrit pour Walter Gieseking. Dernièrement, le monde de la spatialisation électroacoustique et les claviers-maître sont devenu un nouveau champ d’investigation.
Cette année, alors qu’il maintient son attachement à la pédagogie en tant de Directeur des Concours de l’Ecole Normale de Musique de Paris, son enregistrement de l’œuvre intégrale pianistique de Philippe Boesmans sort en CD en conjonction avec la création du nouvel opéra de Boesmans à l’Opéra de Paris.
Il repart en tournée en Allemagne avec Stefan Blunier et le monumental Concerto de Busoni dont leur dernière interprétation fut acclamée par une standing-ovation. Par ailleurs, il enregistre la Sonate d’Albert Huybrechts avec Pierre Amoyal et participe à l’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre de César Franck avec les solistes de l’Orchestre Symphonique de La Monnaie (Bruxelles).

Discographie

Benoît Mernier

La grâce exilée