L'Opéra du Gueux
Benjamin Britten
The Beggar's Opera
D'après un Livret de John Gay
Le Jeune Opéra
L'ouvrage
THE BEGGAR'S OPERA ou comment la Police et la Justice s'associent pour se débarrasser d'un charismatique escroc devenu encombrant.
Pour Monsieur et Madame le Juge Balansz, le mariage d'amour entre leur fille Paulie et le truand Mackiss représente une menace directe à l'équilibre de la République, de leur res publica. D'abord vu comme un danger imminent, ce mariage devient vite pour eux une affaire potentiellement lucrative : faire tomber la coqueluche du moment leur assurerait une prime substantielle, peu importe que leur fille en perde la joie de vivre !
Et tandis qu'ils engagent une chasse à l'homme contre leur fugitif de gendre, qui renoue avec ses vieilles habitudes - ses jeunes « protégées » - il est arrêté en flagrant délit d'obscures pratiques. Le Kaptain Mackiss reçoit en prison la visite turbulente de ses deux dernières proies – son épouse «officielle » Paulie Balansz et une ex-petite amie, Lucie Veyrouil, la fille du directeur de prison, humiliée parmi tant d'autres. Il réussit à les manipuler pour s'assurer la liberté.
Dans un élan d'anarchie et d'amour, les deux jeunes rebelles provoquent une évasion générale envers et contre les représailles paternelles. Sitôt libre, Mackiss replonge dans ses addictions, et se fait de nouveau trahir au temple du jeu. Il est jugé coupable et est conduit cette fois jusqu'à la cellule du condamné à mort. Le juge et le directeur de prison comptent tirer profit de cette arrestation.
Devant le tollé que suscite l'imminente exécution publique du Kaptain, le Gueux - en grand ordonnateur du spectacle - anéantit l'issue logique de la pièce. In extremis, il invoque un dénouement fantasque...
Benjamin Britten
Compositeur, chef d'orchestre et pianiste, souvent considéré comme le plus grand compositeur britannique de l'après-guerre, qui a commencé à composer dès l’âge de 13 ans.
Son nom reste indissociablement lié à celui de son compagnon intime, Peter Pears. Ténor talentueux, il a soutenu la création de Britten, qui a composé pour lui des monuments de musique vocale, ainsi que des rôles d'opéras parfaitement adaptés. Avec son compagnon, il s'exile aux États-Unis de 1939 à 1942.
Ensuite, il revient au Royaume-Uni, où il bénéficie du statut d’objecteur de conscience. En 1948, il crée le Festival d’Aldeburgh (Suffolk). Britten y invite ses amis, Mstislav Rostropovitch et Sviatoslav Richter, notamment. De nombreux enregistrements de concerts ont été édités par la BBC, avec Britten à la direction ou comme pianiste.
Sa production, immense, touche à tous les domaines de la musique. Il ne se rattache à aucune école, mais bénéficie de nombreuses influences qui lui permettent de se forger un style unique et particulièrement expressif.
L’enfance, dont l’âme est bercée par cette partie de rêve qui disparaît chez tant d’adultes, le fascine plus que tout. Et chez Britten, cette enfance reste présente dans nombre de ses oeuvres, tout au long de sa vie : Choeur d’enfants, évocation et description du monde de l’enfance, l’enfant dans l’opéra, les opéras pour enfants, oeuvres didactiques, etc…
Artistes
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direction musicale
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mise en scène et lumières
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scénographie et costumes
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chorégraphie
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chef de choeur