Pour débuter la saison symphonique, Michael Schønwandt vous emmène dans le monde fascinant de Lili Boulanger à l'orchestration aérée, transparente et radieuse qui peut faire penser à Debussy. Puis, changement de tableau avec le Concerto « Empereur » de Beethoven, viril et admiratif
du général Bonaparte, mais qui est aussi le récit du confinement de son auteur dans la cave viennoise de son frère Kaspar afin d’échapper aux « tambours, canons et misères humaines en tout genre ».
Nicholas Angelich en sera l’interprète brillant et attentif. Enfin, départ pour Venise où Tchaïkovski composa les trois premiers mouvements de sa 4^ème Symphonie dont le magistral thème du destin vient nous rappeler à notre finitude.

Durée : ± 2h avec entracte