Entre 1885 et 1900, le compositeur Alessandro Parisotti s’attela à la compilation de ce qu’il considérait comme les plus beaux airs des grands maîtres italiens du passé. Parisotti n’hésita guère à "améliorer" la musique qu’il compilait, apportant des modifications qui font, certes, frémir d’horreur les musicologues actuels. Malgré cette démarche très discutable, les Arie antiche influencèrent des générations entières de chanteurs et force est de reconnaître le jugement assez sûr de Parisotti dans le choix de ces airs, dont la plupart recèle une beauté indiscutable.
Littéralement amoureuse de ces mélodies, Nathalie Stutzmann en propose un bouquet capiteux, les magnifiant de son timbre et de sa musicalité incomparables, leur redonnant cependant leur parure instrumentale d’origine, grâce aux virtuoses de son ensemble Orfeo 55.

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